jeudi 1 avril 2010

Sueurs froides

Cette semaine, j'ai commencé à faire mes cartons. J'ai choisi de ranger ce dont je me sers le moins, évidemment ; mais c'est aussi ce à quoi je tiens le plus : ma bibliothèque. Dedans, il y a tous les livres que je n'ai pas encore lus, et qu'il me semble tout à coup indispensable de découvrir, et puis bien sûr, tous les livres que j'adore, pas forcément parce que ce sont les meilleurs, d'ailleurs, mais parce qu'ils sont vachement beaux. Du coup, l'après-midi que j'ai passée à les compulser m'a rendue un brin nostalgique.

Six cartons plus tard, l'étagère ressemble toujours à ça:


Bah oui... Parce que les livres tout en bas, Muriel les voudra peut-être, les carnets à croquis, je sais pas quoi en faire, et pour Les Royaumes du Nord, j'attends que le coffret soit de nouveau complet, sinon, il risque de s'abîmer, vous comprenez. Et puis en haut, il y a les livres sur lesquels j'hésite : et si parmi eux se trouvait le Cinquième Livre, et que je l'empaquetais sans faire attention?
On ne voit pas non plus les BD, que je n'ai pas encore réparties dans de nouveaux cartons, ni la montagne de livres que j'ai empruntés par-ci par-là, et même pas encore lus.

J'ai aussi commencé à ranger mon bureau. Ça, ç'a été plus laborieux. Moins tragique, mais beaucoup plus chiant. D'ailleurs, c'était tellement le foutoir qu'aujourd'hui je dois enjamber tout ça pour arriver à m'assoir:


J'ai trié et rangé les papiers importants, mais reste une sacrée pile de notes en tous genres... Extraits de nouvelles, réflexions à la volée, ateliers d'écriture...

J'ai l'habitude des déménagements : en tant qu'étudiante, j'ai souvent changé d'appart'... Jusque-là, j'ai toujours trouvé que c'était un bon prétexte pour faire le tri, redécouvrir des choses oubliées, tout réorganiser pour obtenir une pièce bien rangée et cohérente. Mais là, c'est différent, j'ai l'impression de me dire adieu à moi-même, convenez que c'est perturbant. Bon, je sais que ça fait nombriliste, dit comme ça, et puis mes affaires ne vont pas disparaître, je vais juste cesser d'y avoir accès pendant un moment. Mais comme quelque chose me dit qu'on ne va peut-être pas revenir de si tôt, eh bien, j'ai l'impression d'accomplir une action décisive. Du coup, les cartons, ça devient quasiment un rituel de purification, voyez.

Enfin, il y a encore du boulot, et pour ceux qui dormiront ici le 24, vous pourrez vous faire des abris individuels :D


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