jeudi 24 février 2011

MetalHead

Hier soir, j'étais là:


Des MA-LADES!

On est pas très sympas des fois, Mathias et moi, ni très ouverts d'esprit. Donc, les deux premiers groupes, on s'en fichait. Et puis, je dois dire que depuis que Maloriel et Mister Morgue m'ont raconté ce qu'on pouvait ressentir en écoutant  du pagan-youpi-metal une soirée entière, j'étais pas forcément super chaude :)

Mais une chose est sûre cependant : c'était génial. Finntroll ET Ensiferum. On est arrivés pendant le concert de ces derniers.
Je n'avais jamais vu un public pareil.
Des malades, comme je disais. Un public débordant d'énergie, qui connait toutes les paroles par cœur, qui headbangue avec un enthousiasme inouï sans se casser une seule vertèbre (je vous assure qu'ils doivent boire beaucoup de lait).
Résultat, j'ai gardé un grand sourire scotché aux lèvres pendant toute la prestation du groupe. Quand je ne voyais rien, c'était pas grave, y'avait autant à voir dans la salle. Je vous mets une vidéo de leur passage y'a deux ans, dans la même salle, qui rend bien l'ambiance chaleureuse et super festive du concert (si vous voulez pas écouter en entier, passez-vous juste les trois dernières minutes ;))

(J'ai choisi la chanson dont le titre correspond le mieux à ce qu'on peut attendre de Ensiferum en live : beaucoup de "hay, hay, hay"! Parce c'est, définitivement, du youpi métal.)

Pourquoi le métal est une musique destinée aux filles

(A condition évidemment qu'elles aiment la bière)

La réponse en images:

Mathias 'Vreth' Lillmåns

Samuli 'Skrymer' Ponsimaa. Et même s'il est un peu poilu... Il est gaulé comme un dieu.
Voilà. Fin de cette parenthèse par laquelle je justifie des années de machisme. Que voulez-vous. Je suis d'abord un être doté d'un vagin. C'est triste, je sais.
:D
(en même temps, les gars, si vous allez voir After Forever en concert, ne venez pas me dire que c'est pour la musique. Je vous ai vus.)

Bon. Revenons à nos moutons, enfin, nos magnifiques éphèbes, euh, je veux dire, nos amis métalleux.
Curieusement, par certains aspects, Finntroll était moins bien qu'Ensiferum. Notamment parce que, depuis le fond de la salle en tout cas (minuscule, quand même), le son n'était pas terrible. On n'entendait pas les aigus, et chez Finntroll, les aigus, c'est méga-important. Leur musique étant quand même, dans l'ensemble, plus violente, plus black en fait, qu'Ensiferum (qui n'est pas black du tout, hein, me jetez pas de pierres), elle se transforme plus facilement en mur de son. Chez Finntroll, c'est le clavier qui assure les partitions qui donnent comme un air de gigue infernale à leur musique, c'est le clavier qui assume le côté décalé, étrange et drôle. Donc, sans, c'est plus classique. C'est con, parce que je pensais que ça plairait beaucoup à Mathias, mais sans connaître, du coup, il a dû un peu s'ennuyer.
Moi, j'ai eu droit à mes morceaux préférés, soit Trollhammeren, Under Bergets Rot (j'adore cette vidéo) et Rivfader, donc je me suis bien amusée.
Lillmans se la pète un peu, j'avoue. J'aime pas trop quand un gars agite ses doigts pour me faire gueuler plus fort (euh... Ça prête à confusion ce que je dis :D) Il a tendance à se la jouer un peu trop... black, en fait. Mais vocalement, il assure, grave.

(la vidéo date de l'an dernier, celles de cette année ne sont pas encore en ligne, mais pareil, c'est la même salle).

Le public métalleux québécois est un peu bizarre, au-delà de ça. Pas mal des filles que j'ai croisées auraient été plus à leur place dans un concert goth. Et puis, la plupart des mecs avaient les cheveux courts, voire rasés, et ça c'est vachement étrange. Dernier point curieux : malgré leur enthousiasme indéfectible pendant le show, ils ne réclament pas de rappel. Enfin, Finntroll en a eu un, mais y'avait déjà une vingtaine de personnes qui s'étaient barrées. A la fin du rappel, tout le monde est parti, sans chercher à en obtenir un autre. En France, les gens sont capables de rester une demi-heure à brailler dans le noir pour faire revenir le groupe. Ça m'a surprise.
Et puis, ça c'est typiquement québécois, mais le vestiaire est obligatoire... et payant. C'est agaçant. Si c'est obligatoire, c'est gratuit, j'suis désolée. Non mais.

Enfin, pour finir avec mes aventures métalliques, cet après-midi, je me baladais dans un centre commercial que je ne connaissais pas encore, à la recherche d'un cadeau pour Mathias (comme ça, pour rien). Et là, je suis tombée sur LA boutique. L'Endroit de Perdition où vont passer toutes mes économies : une boutique de métal. Ils ne vendent QUE des CD de métal. J'en étais tout étourdie. Évidemment, je suis entrée, et évidemment, je n'avais aucune idée de ce que je voulais écouter, n'ayant au grand jamais prémédité de m'y trouver. J'ai fini par dire au gentil vendeur (les vrais métalleux sont toujours gentils) que je ne savais pas ce que je voulais, mais qu'il fallait que je ne connaisse pas et que ça soit du black, mais pas du vieux-trou-black enregistré dans la cave. J'avais à la main un CD de Hermh, mais je le connaissais déjà et je voulais du nouveau. Le Gentil Vendeur m'a conseillé Kvist, un groupe né et disparu au moment de l'apogée du black, dans les années 90. Maloriel, je te conseille grandement! --> Svartedal, par exemple.

Sur ce, je m'en vais headbanguer toute seule dans mon salon ;P

samedi 5 février 2011

Il était une fois dans l'ouest

J'attendais ça depuis un bon moment, et ces quinze jours sont passés à toute vitesse... Scott et Muriel en conviendront je pense, même s'ils vous diront aussi que le trajet, lui, ne fut pas court du tout. Jugez plutôt :



Au retour, ils sont passés par Montréal, où ils ont attendu leur correspondance pendant quatre heures. Mathias et moi, on bossait, aucun d'entre nous n'avait dormi plus de quatre heures... Autant dire que ce fut une journée effroyable, surtout pour eux :)

On a passé plein de temps à glander, à picoler, à mater des films, bref, comme au nouvel an, mais pendant deux semaines :P
Mais bon, on sait aussi être civilisés de temps à autre, donc on est aussi sortis un peu. Et on est notamment allés passer un week-end chez Delphine et Simon.

Au programme du samedi : le zoo. Ça paraît une bonne idée, vu comme ça : c'est ludique, impressionnant, ça fait prendre l'air, c'est sympa à faire à plusieurs. Ouais, en effet. Mais maintenant, imaginez qu'il fait -30...
En prévision, Simon a fait une razzia chez ses parents, afin de trouver de quoi nous vêtir pour affronter le froid pendant plusieurs heures. Certains choix étaient plus tentants que d'autres :D


Au zoo, on a d'abord assisté aux collations. C'était génial! C'est la première fois que j'avais l'occasion d'assister à ce genre de choses, et pour le coup, j'en remercie Delphine, parce que si elle n'était pas si organisée, on aurait fait comme Scott, Mu, Mathias et moi faisons les choses d'habitude : au hasard ;)

Avant que l'appareil ne nous lâche (évidemment), Mathias a pu prendre quelque photos des grizzlis :




On a aussi vu des cougars :


Ensuite, on a embarqué dans le petit train. C'est là que les choses se corsent. Comme j'ai cinq ans d'âge mental, j'étais tout excitée, et d'ailleurs, c'était vraiment génial. Mais rester assis, même bien habillé, même sous un monceau de couvertures, dans un train grillagé, pendant plus d'une heure et par ces températures... Une fois que vous avez fait ça, vous êtes en droit de vous la péter.
Faute de piles, on n'a pas fait de photos (et aussi parce qu'il faut être fou pour avoir envie d'enlever ses gants), mais vous pouvez aller voir .Y'a plein d'images cool. Personnellement, ce qui m'a le plus impressionnée, ce sont les bisons. Ce sont des bêtes énormes, et elles ont quelque chose qui leur donne l'air infiniment ancien, et... sage.

Ensuite et bah, comme l'organisation a ses limites, on s'est rendu compte qu'on était arrivés un peu tard et que le zoo allait fermer. On n'a pas pu voir les tigres, mais on a pu aller admirer les ours blancs avant qu'ils ne soient rentrés pour la nuit. Une femelle et ses deux petits (une centaine de kilos quand même).

Le lendemain, comme on n'a peur de rien, on est allés se balader sur le lac. A cette époque, les gens installent leurs cabanes à pêche sur les rivages gelés. On patauge parfois dans soixante centimètres de neige, il fait tellement froid que nous avions tous des mèches blanches et que mes cils étaient couverts de givre, mais c'était super beau, et puis, ça me donne l'occasion de terminer ce message avec des photos comme vous n'en verrez pas souvent :D

Et encore, vous voyez pas les bretelles rouges qui vont avec le pantalon vert ;P

PS: niveau contenu et syntaxe, dans ce message, c'est particulièrement flagrant que j'ai cinq ans d'âge mental, mais bon, j'assume.
PPS: merci encore d'être venus, vous me manquez, à très bientôt!!